44 billets dans la catégorie "Cinéma" Flux

"Home", sweet home...

Image 2 Le film militant de Yann Arthus Bertrand sera mercredi sur les écrans du Melville. En 200 000 ans d'existence, l'homme a rompu l'équilibre sur lequel la Terre vivait depuis 4 milliards d'années. Réchauffement climatique, épuisement des ressources, extinction des espèces : l'homme a mis en péril sa propre demeure. Mais il est trop tard pour être pessimiste : il reste à peine dix ans à l'humanité pour inverser la tendance, prendre conscience de son exploitation démesurée des richesses de la Terre, et changer son mode de consommation.
“Home” bénéficiera d'une sortie mondiale simultanée le 5 juin 2009. Ce long-métrage sera en effet montré en même temps dans plus de 50 pays en cette date symbolique qui correspond à la journée mondiale de l'environnement.

Tarif unique : 3 euros, pour avoir les idées claires...


Le monde selon Monsanto

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Jeudi 12 juin, venez lever le voile sur la réalité de Monsanto racontée par Marie Monique Robin dans son documentaire "Le monde selon Monsanto". Et s'ils avaient raison...
À partir de 20 heures. L'auteure dédicacera son livre à partir de 19h30. Le tout à la salle Sainte-Croix-des-Pelletiers.

Le film est passé sur Arte le 11 mars dernier.
Et y'a même le débat du film en ligne
http://www.arte.tv/fr/Video/183604,CmC=1969084.html

Et puis aussi, ce papier de libération présentant la polémique...

Et l'entrée est gratuite.

Lire la suite "Le monde selon Monsanto" »


Un nouveau film en ligne sur le portail du Pôle image...

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La bonne idée se renouvelle ! Toujours pour fêter les 20 ans de la maison !
http://www.poleimagehn.com/20ans.html

Réalisation Zoé Galleron, 2002
Interprètes : Cécile De France, Aurélien Recoing, Roland Menou
Synopsis : Ferdinand est photographe. Il se rend au mariage de Lucie pour en effectuer les prises de vues. Ferdinand et la mariée sont vite attirés l'un vers l'autre, mais si avant un mariage tout est encore possible, après un meurtre, plus rien ne l'est vraiment...
Production : Les Productions Balthazar avec le soutien du fonds d’aide Région Haute-Normandie, de Canal+, du CNC et de l'ADAMI


Mai 68

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Jeudi 29 mai 2008 à 20h
Nés en 68
Film français d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau avec Laetitia Casta, Yannick Renier, Yann Tregouët, 2008, 2h55

1968. Catherine, Yves et Hervé ont vingt ans, sont étudiants à Paris et s'aiment. La révolte du mois de mai bouleverse leur existence. Gagnés par l'utopie communautaire, ils partent avec quelques amis s'installer dans une ferme abandonnée du Lot. L'exigence de liberté et la recherche de l'accomplissement individuel les conduisent à faire des choix qui finissent par les séparer.
1989. Les enfants de Catherine et Yves entrent dans l'âge adulte et affrontent un monde qui a profondément changé : entre la fin du Communisme et l'explosion de l'épidémie de sida, l'héritage militant de la génération précédente doit être revisité.

Reprendre possession de l'Histoire
Olivier Ducastel, réalisateur de Nés en 68, explique qu'écrire et mettre en scène ce film centré autour de la célèbre période de mai 68 était, pour lui et son co-réalisateur Jacques Martineau, "une façon de reprendre possession d'une partie de notre existence qui appartient déjà à l'Histoire, et même, pour l'essentiel, à l'Histoire révolue. C'est un retour sur notre passé personnel et collectif. Le film propose ainsi comme une recomposition, à partir d'aujourd'hui, de ce passé. Il n'était pas question pour nous d'aborder ces quarante dernières années d'un point de vue d'historiens, mais d'un point de vue très intime, à la lumière de ce que nous sommes aujourd'hui." Et Jacques Martineau d'ajouter :
"Et puisque l'occasion nous était donnée d'accompagner des personnages pendant 40 ans, nous nous sommes lancés dans le romanesque, avec ce qui le caractérise : des événements, des rebondissements... tout cela de mai 68 jusqu'à nos jours."

Pas de nostalgie post-soixante-huitarde
Jacques Martineau, le réalisateur de “Nés en 68”, explique que son regard, ainsi que celui de son co-réalisateur Olivier Ducastel, est dépourvu de nostalgie par rapport à cette époque : "Il n'y a pas de nostalgie. D'abord parce que l'idéalisation du passé est le fondement de la réaction. Et puis tout simplement parce que ces années ont été difficiles. D'autant que dans les années 69, 70..., le retour à l'ordre a été très évident. Quant à la vie en communauté, tous ceux qui ont connu cette expérience et que nous avons entendus nous ont dit que c'était très excitant mais aussi très éprouvant physiquement et psychologiquement. Le regret que nous pouvons peut-être avoir de cette époque se situe par rapport à l'appréhension du monde ou au regard politique. Je ne sais pas si les choix étaient plus faciles mais il y avait des corpus plus constitués qui étaient plus simples. Et il y avait sans doute plus d'enthousiasme dans l'explosion libertaire de 1968 que dans les années 90..."

Sarkozy et L'épilogue
“Nés en 68” contient un épilogue se déroulant en 2007. A l'origine, le film s'arrêtait en 2002, mais un élément de l'actualité politique hexagonale a quelque peu modifié l'écriture du scénario. Jacques Martineau explique : "Quand nous mettions la dernière main au scénario, au printemps 2007, à la fin de la campagne présidentielle, les discours anti-mai 68 ont resurgi, le principal étant celui de Nicolas Sarkozy lors de son meeting parisien d'entre-deux-tours." Et Olivier Ducastel de préciser : "Oui, cette fois-ci, c'est un événement historique qui est venu à la rencontre de notre moment d'écriture. C'est parce que la campagne de Sarkozy a tourné autour de mai 68 qu'il nous a semblé absolument nécessaire qu'il y ait cet épilogue. De plus, c'est lui qui nous en a fourni la matière première avec ce qu'on pourrait presque considérer comme un mot d'auteur : "Il faut liquider l'héritage de mai 68"."

Débat à l’issue de la projection
Soirée organisée avec la LCR


Les Droits de l’Homme en Chine

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Jeudi 5 juin 2008 à 20h30

Dans le cadre de son action “JO PEKIN 2008, QUELLE MEDAILLE POUR LES DROITS HUMAINS ?”, Amnesty International, en liaison avec le “collectif Chine”, dénonce les atteintes aux Droits Humains en Chine. La période précédant les J. O. est cruciale pour attirer l’attention de l’opinion mondiale sur les avancées nécessaires en Chine dans ce domaine.
Nombreux sont les citoyens chinois qui espèrent que cet événement provoquera une évolution en faveur des libertés.

Amnesty International demande :
- La libération des prisonniers d’opinion et notamment ceux de
Tien An Men.
- L’arrêt des exécutions capitales et de la torture.
- La suppression du contôle de l’information
... Ainsi la Chine restituera tout leur sens aux valeurs de
l’Olympisme.

Débat à l’issue de la projection du film :

Train de nuit
Film chinois de Diao Yinan avec Dan Liu, Dao Q, 2008, 1h34, vo

Wu Hongyan est huissier de justice dans un tribunal de l'Ouest de la Chine. Elle s'occupe de femmes attendant leur exécution le plus souvent condamnées pour crime passionnel. Chaque week-end, cette femme d'une trentaine d'années fait un long trajet en train pour se rendre en ville, à une soirée dansante pour célibataires.

Ses rencontres amoureuses sont décevantes, jusqu'au jour où elle est attirée par le mystérieux Li Jun. Mais elle découvre que l'épouse de ce dernier est une de ses détenues...

Soirée organisée avec Amnesty International, section de Rouen


Soirée deuxième soufle, "elle s'appelle Sabine"

Image_2 Soirée “deuxième souffle”. Mardi 6 mai à 20h30
Elle s’appelle Sabine
Documentaire français de Sandrine Bonnaire, 2007, 1h25

Un portrait de Sabine Bonnaire, autiste, réalisé par sa soeur la plus proche. Récit de son histoire à travers des archives personnelles, filmées par la comédienne sur une période de 25 ans, et témoignage de sa vie aujourd'hui dans une structure adaptée.

A ma soeur...
Sandrine Bonnaire revient sur la genèse du projet : "L'idée avait pris forme avant la fin de la première année de l'internement de ma soeur Sabine qui a duré cinq ans. Très vite, j'ai vu son état se dégrader. Je trouvais cela anormal. J'étais très nostalgique de sa beauté et de ses capacités antérieures. Je me suis alors plongée dans ce que j'appelle aujourd'hui mes " images d'archives", ces bouts de films en vidéo 8 que j'avais tournés auparavant avec elle. J'avais tendance à comparer ses deux visages, la Sabine d'avant avec ce qu'elle était devenue, pour essayer de comprendre pourquoi elle chutait autant. Durant les cinq ans où elle a été internée, la colère s'est installée et je me répétais, un jour je ferai un film là-dessus... je ferai ce film ! Mais je remettais toujours ce projet à plus tard par crainte que l'on puisse trouver impudique, ou alors un peu " people " qu'une comédienne réalise un film sur sa soeur. Le fait d'être marraine des Journées de l'Autisme m'a fait franchir le pas. Je pouvais essayer de faire un acte utile."

Rencontre avec Thomas Schmitt, producteur du film