En haut de l'Échelle inconnue
jeudi 26 janvier 2012
Mardi 31 janvier 2012 / 16h à l’université de Rouen
Séminaire « Patrie Imaginée » intervention de Stany Cambot sur « redessiner le plan de la smala d'Abd el Kader »
Echelle Inconnue participe à une recherche intitulée "Patries imaginées" menée par les laboratoires ERIAC et CEREDI de l'Université de Rouen. Dans ce cadre, Stany Cambot présentera le projet "Redessiner le plan de la Smala d'Abd el Kader" produit par Echelle Inconnue depuis 2006.
Plus d'informations sur le projet smala : www.journal-smala.org et www.echelleinconnue.net/smala
Le projet "Patries imaginées" porte sur la conception et la production d'espaces qui, dans les mondialisations passée et contemporaine, se présentent comme le résultat d'échanges et de « branchements » culturels. Nous proposons une réflexion sur la relation des sociétés avec leur espace en privilégiant la question du rapport au « réel ». En effet, à l'image des « Patries imaginaires » évoquées par S. Rushdie (1993), les sociétés créent des territoires et des lieux en mobilisant la fiction et le réel au point que la frontière entre les deux ne puisse être tracée. Ainsi, avant leur existence matérielle, les villes sont conçues, rêvées et imaginées. (lire la suite)
Réservation indispensable avant le 30 janvier 2012 : au 02 35 70 40 05 / 06 28 91 68 68 (demandez Christophe HUBERT) ou par mail à [email protected]
Le numéro de la salle ainsi que le bâtiment vous seront donnés par téléphone.
Jeudi 9 février 2012 / 14h à l'Université de Rouen
Séminaire IRIHS / intervention de Stany Cambot sur le thème « Ville et mobilité » :
Organisé par l'Institut de Recherche IRIHS dans le cadre du projet « Cultures Populaires et patrimoine de l’éphémère »/ Stany Cambot interviendra sur le thème « Ville et mobilité » en regard d'une recherche sur la foire Saint-Romain intitulée « Cultures Populaires et patrimoine de l'éphémère ».
Les objectifs de cette recherche portée par l'IRIHS (institut de recherche regroupant les laboratoires CETAPS / AILLEURS et IMEC) sont : de prendre comme premier objet d’études commun La Foire Saint Romain, en tant qu’événement représentatif d’une culture populaire. d’appréhender l’événement dans sa multiplicité et sa complexité. de privilégier une approche qualitative : entretiens semi-directifs, récits de vie (auprès de forains, clients, élus locaux...), entretiens collectifs d’enfants et dessins.
Lieu : CETAPS (Université de Rouen à Mont Saint Aignan) / salle 07 / RDC
Bâtiment n°36 sur la carte : http://www.univ-rouen.fr/ (plan de l'université au format pdf)
Réservation indispensable avant le 07 février 2012 : au 02 35 70 40 05 / 06 28 91 68 68 (demandez Christophe HUBERT) ou par mail à [email protected]
Vendredi 10 février / 10h à l'Abbaye École de Sorèze (Tarn)
« Écouter chuchoter les murs » intervention de Pierre Commenge dans le cadre du 9e colloque de Sorèze intitulé : Paysage sonore, échographie du monde...
9e Colloque de Sorèze, Organisé par l'Ecole Supérieure d'Audiovisuel ( ESAV), le Laboratoire de Recherche en Audiovisuel (LARA), Savoirs, Praxis et Poïétiques en Arts plastiques et appliqués (SEPPIA), l'Université de Toulouse II le Mirail. Les 8, 9, 10 février 2012 à l’Abbaye École de Sorèze (Tarn)
DE L’ESPRIT D’ATELIER
Modérateur : Pauline Nadrigny (Université de Paris I - Panthéon Sorbonne)
10h00 Pierre Commenge (Créateur multimédia, Collectif Échelle inconnue)
Écouter chuchoter les murs « Écouter chuchoter les murs » est l’aboutissement d’un travail d’entretiens de neuf mois sur la visibilité de la présence musulmane à Marseille. De ce travail, une cartographie sonore a été réalisée. Cette carte immatérielle se parcourt, équipé d’un boîtier géolocalisé réalisé spécifiquement et muni d’un transducteur sonore qui donne naissance au son dans les matériaux urbains, les utilisant comme support de résonance. Les sons sont localisés autour de lieux et d’espaces choisis. Les textures du son fluctuent d’une surface d’écoute à l’autre selon les choix de l’auditeur / promeneur, déclencheur d’une écoute collective et « extime », entre documentaire dans les murs et création sonore poétique.
Programme complet : http://colloque.de.soreze.free.fr/dotclear/
Jeudi 23 février 2012 à 19H / Echelle Inconnue
Rouen, la révolution.
« La révolution rouennaise de 1848 et sa portée dans l'univers social » Conférence de Y.Marec Professeur d'histoire contemporaine à l'université de Rouen.
« En avril 1848, deux mois avant Paris, Rouen se couvre de barricades. La répression qui s'ensuit préfigure celles des journées de juin dans la capitale. Cette confrontation sanglante traduit l'acuité des oppositions sociales dans la métropole normande qui en gardera longtemps le souvenir douloureux. En même temps différentes stratégies de contrôle et de rapprochement entre les classes sociales sont mises en œuvre avec des succès variables.»
Parce que nous pensons que l'ensemble des dettes, sociales, économiques et politiques que nous ne parvenons à payer aujourd'hui se contractent dans les troubles et espoirs du XIXe siècle, Echelle inconnue inaugure par cette conférence, un travail de recherche locale sur cette période méconnue de la capitale normande. Ce projet cherchera en premier lieu les traces invisibles ou méconnues de ces émeutes dans le paysage urbain rouennais. Par la suite des ateliers de réflexions, recherches, échanges seront organisés au centre ressource courant 2012. Nous y invitons toutes personnes intéressées par ce projet à venir nous rencontrer et avancer avec nous, le 23 février, ou durant les horaires d'ouverture du centre ressource.
Adresse : Echelle Inconnue 18 rue Sainte Croix des Pelletiers 76000 Rouen tel : 02 35 70 40 05
contact : Guillaume Neveu [email protected]
Tous les samedi après midi à Echelle Inconnue :
Bureau des peurs et des angoisses,
ou relire la ville comme un train fantôme.
L'utopie du faiseur de ville ressemble le plus souvent à un centre commercial, espace aseptisé, dans lequel l'ensemble de l'environnement est contrôlé, jusqu'à sa bande son. Voilà l'idéal, un environnement capable d'influer, guider le comportement dans la béatitude de la consommation (d'espaces comme de produits). Mais voilà, ces espaces mêmes finissent par ressembler ou être ressentis comme le paysage de la série télévisée « le prisonnier ». Dans ce cadre l'angoisse même peut se lire comme une ultime résistance à l'environnement, les lieux angoissants comme les pendants nécessaires au mirage de l’aménagement urbain.
Absente des représentations officielles de la ville, l'angoisse y occupe pourtant une place de choix. Qu'elle ait pu y être recherchée dans une optique de contrôle, ou qu'elle se manifeste aléatoirement, ici ou là, c'est ce rapport que nous entretenons entre elle et la ville que nous décidons aujourd'hui d'interroger.
Avec Le Bureau des Peurs et des Angoisses, Echelle inconnue entame un travail d'inventaire de ces craintes, en parallèle d'un atelier de cartographie destiné à appréhender ce phénomène dans notre vécu urbain.
Nous vous invitons donc à répondre à ces 3 questions, puis si vous le désirez, à nous conter votre rapport à ces angoisses dans la ville (par mail ou en venant directement nous rencontrer). Pour ce faire, des ateliers ont lieu tous les samedis de 14h à 19h, au centre ressource.
Quelle est l'influence du paysage sur votre état d'esprit?
Quel espace (place, rue, bâtiment...) de la ville vous semble le plus angoissant ?
Que serait une ville sans ces lieux ?
Selon-vous, existe-t-il, en ville, des espaces où exprimer ses angoisses ? Lesquels ?