À l'heure où, semble-t-il, on se pose en très très haut lieu, la question de savoir si la future Métropole doit s'appeler Rouen Métropole ou Créa quelque chose (cf. Paris Normandie), et sachant que tout a été dit sur le potentiel faible en termes de reconnaissance du territoire à l'extérieur de la région de l'appellation Créa, essayons une autre approche… Ce qui nous appartient vraiment, et qui ne sera jamais un exercice de style plus ou moins réussi, c'est notre nom. C'est assez simple en fait et cela fait 2 000 ans que cela dure… Rouen est Rouen, restera à jamais Rouen aux yeux des autres villes, des autres Français, et du monde. Il y a quelque chose de vain à vouloir changer cela. Donc si une métropole voit le jour, c'est forcément Rouen son nom de baptême. Au risque de se vêtir une nouvelle fois, d'une cape d'invisibilité…
Juste pour illustrer (et un peu provoquer…) qu'on n'est jamais le premier en matière de communication (même en marketing territorial), et que seuls les éléments fondamentaux fonctionnent en ce domaine, surtout sur le nommage, un petit logo qui a déjà quelques années… Tout juste un an de plus que la Créa ! Laissons la communication à sa place et concentrons-nous sur nos vraies valeurs.
franck
Photographié aujourd'hui, un tag de la "Brigade de la Haine" sur la Fontaine Sainte-Marie à Rouen en haut de la rue Louis Ricard. Après s'être attaqué à 2 reprises à la statue de Rollon dans les jardins de l'Hôtel de Ville, cette "bande" s'attaque à cette fontaine. Vont-ils un jour avoir le courage de ne plus se cacher derrière leurs écrits et arrêter de s'attaquer à notre patrimoine ?
A faire tourner sans modération !!!
Rouen, ville attirante ? la Ville a décidé de le prouver en proposant un film institutionnel de quelques minutes pour présenter ses atouts et son cadre de vie. Traversée par un fleuve, Rouen est à la fois capitale économique, capitale culturelle, capitale historique mais aussi une métropole où il fait bon vivre. Le film révèle ainsi une ville dynamique et moderne, tournée vers l'avenir avec ses projets mais aussi riche de son passé. Une carte de visite en images pour les Rouennais et ceux qui ne le sont pas encore mais aussi pour les entreprises qui cherchent à s'implanter. Rouen bouge avec ses habitants qui vous le confirment les yeux dans les yeux : "je suis Rouen".
Retour sur la manif des Anonymous anti ACTA de Rouen
La suite : http://www.dvelec.com
Mais aussi sur :
Facebook , Flickr
NOUVELLES DU FRONT
3 conférences, 2 séminaires, 1 atelier participatif
Mardi 31 janvier 2012 / 16h à l’université de Rouen
Séminaire « Patrie Imaginée » intervention de Stany Cambot sur « redessiner le plan de la smala d'Abd el Kader »
Echelle Inconnue participe à une recherche intitulée "Patries imaginées" menée par les laboratoires ERIAC et CEREDI de l'Université de Rouen. Dans ce cadre, Stany Cambot présentera le projet "Redessiner le plan de la Smala d'Abd el Kader" produit par Echelle Inconnue depuis 2006.
Plus d'informations sur le projet smala : www.journal-smala.org et www.echelleinconnue.net/smala
Le projet "Patries imaginées" porte sur la conception et la production d'espaces qui, dans les mondialisations passée et contemporaine, se présentent comme le résultat d'échanges et de « branchements » culturels. Nous proposons une réflexion sur la relation des sociétés avec leur espace en privilégiant la question du rapport au « réel ». En effet, à l'image des « Patries imaginaires » évoquées par S. Rushdie (1993), les sociétés créent des territoires et des lieux en mobilisant la fiction et le réel au point que la frontière entre les deux ne puisse être tracée. Ainsi, avant leur existence matérielle, les villes sont conçues, rêvées et imaginées. (lire la suite)
Réservation indispensable avant le 30 janvier 2012 : au 02 35 70 40 05 / 06 28 91 68 68 (demandez Christophe HUBERT) ou par mail à christophe@echelleinconnue.net
Le numéro de la salle ainsi que le bâtiment vous seront donnés par téléphone.
Jeudi 9 février 2012 / 14h à l'Université de Rouen
Séminaire IRIHS / intervention de Stany Cambot sur le thème « Ville et mobilité » :
Organisé par l'Institut de Recherche IRIHS dans le cadre du projet « Cultures Populaires et patrimoine de l’éphémère »/ Stany Cambot interviendra sur le thème « Ville et mobilité » en regard d'une recherche sur la foire Saint-Romain intitulée « Cultures Populaires et patrimoine de l'éphémère ».
Les objectifs de cette recherche portée par l'IRIHS (institut de recherche regroupant les laboratoires CETAPS / AILLEURS et IMEC) sont : de prendre comme premier objet d’études commun La Foire Saint Romain, en tant qu’événement représentatif d’une culture populaire. d’appréhender l’événement dans sa multiplicité et sa complexité. de privilégier une approche qualitative : entretiens semi-directifs, récits de vie (auprès de forains, clients, élus locaux...), entretiens collectifs d’enfants et dessins.
Lieu : CETAPS (Université de Rouen à Mont Saint Aignan) / salle 07 / RDC
Bâtiment n°36 sur la carte : http://www.univ-rouen.fr/ (plan de l'université au format pdf)
Réservation indispensable avant le 07 février 2012 : au 02 35 70 40 05 / 06 28 91 68 68 (demandez Christophe HUBERT) ou par mail à christophe@echelleinconnue.net
Vendredi 10 février / 10h à l'Abbaye École de Sorèze (Tarn)
« Écouter chuchoter les murs » intervention de Pierre Commenge dans le cadre du 9e colloque de Sorèze intitulé : Paysage sonore, échographie du monde...
9e Colloque de Sorèze, Organisé par l'Ecole Supérieure d'Audiovisuel ( ESAV), le Laboratoire de Recherche en Audiovisuel (LARA), Savoirs, Praxis et Poïétiques en Arts plastiques et appliqués (SEPPIA), l'Université de Toulouse II le Mirail. Les 8, 9, 10 février 2012 à l’Abbaye École de Sorèze (Tarn)
DE L’ESPRIT D’ATELIER
Modérateur : Pauline Nadrigny (Université de Paris I - Panthéon Sorbonne)
10h00 Pierre Commenge (Créateur multimédia, Collectif Échelle inconnue)
Écouter chuchoter les murs « Écouter chuchoter les murs » est l’aboutissement d’un travail d’entretiens de neuf mois sur la visibilité de la présence musulmane à Marseille. De ce travail, une cartographie sonore a été réalisée. Cette carte immatérielle se parcourt, équipé d’un boîtier géolocalisé réalisé spécifiquement et muni d’un transducteur sonore qui donne naissance au son dans les matériaux urbains, les utilisant comme support de résonance. Les sons sont localisés autour de lieux et d’espaces choisis. Les textures du son fluctuent d’une surface d’écoute à l’autre selon les choix de l’auditeur / promeneur, déclencheur d’une écoute collective et « extime », entre documentaire dans les murs et création sonore poétique.
Programme complet : http://colloque.de.soreze.free.fr/dotclear/
Jeudi 23 février 2012 à 19H / Echelle Inconnue
Rouen, la révolution.
« La révolution rouennaise de 1848 et sa portée dans l'univers social » Conférence de Y.Marec Professeur d'histoire contemporaine à l'université de Rouen.
« En avril 1848, deux mois avant Paris, Rouen se couvre de barricades. La répression qui s'ensuit préfigure celles des journées de juin dans la capitale. Cette confrontation sanglante traduit l'acuité des oppositions sociales dans la métropole normande qui en gardera longtemps le souvenir douloureux. En même temps différentes stratégies de contrôle et de rapprochement entre les classes sociales sont mises en œuvre avec des succès variables.»
Parce que nous pensons que l'ensemble des dettes, sociales, économiques et politiques que nous ne parvenons à payer aujourd'hui se contractent dans les troubles et espoirs du XIXe siècle, Echelle inconnue inaugure par cette conférence, un travail de recherche locale sur cette période méconnue de la capitale normande. Ce projet cherchera en premier lieu les traces invisibles ou méconnues de ces émeutes dans le paysage urbain rouennais. Par la suite des ateliers de réflexions, recherches, échanges seront organisés au centre ressource courant 2012. Nous y invitons toutes personnes intéressées par ce projet à venir nous rencontrer et avancer avec nous, le 23 février, ou durant les horaires d'ouverture du centre ressource.
Adresse : Echelle Inconnue 18 rue Sainte Croix des Pelletiers 76000 Rouen tel : 02 35 70 40 05
contact : Guillaume Neveu guillaume@echelleinconnue.net
Tous les samedi après midi à Echelle Inconnue :
Bureau des peurs et des angoisses,
ou relire la ville comme un train fantôme.
L'utopie du faiseur de ville ressemble le plus souvent à un centre commercial, espace aseptisé, dans lequel l'ensemble de l'environnement est contrôlé, jusqu'à sa bande son. Voilà l'idéal, un environnement capable d'influer, guider le comportement dans la béatitude de la consommation (d'espaces comme de produits). Mais voilà, ces espaces mêmes finissent par ressembler ou être ressentis comme le paysage de la série télévisée « le prisonnier ». Dans ce cadre l'angoisse même peut se lire comme une ultime résistance à l'environnement, les lieux angoissants comme les pendants nécessaires au mirage de l’aménagement urbain.
Absente des représentations officielles de la ville, l'angoisse y occupe pourtant une place de choix. Qu'elle ait pu y être recherchée dans une optique de contrôle, ou qu'elle se manifeste aléatoirement, ici ou là, c'est ce rapport que nous entretenons entre elle et la ville que nous décidons aujourd'hui d'interroger.
Avec Le Bureau des Peurs et des Angoisses, Echelle inconnue entame un travail d'inventaire de ces craintes, en parallèle d'un atelier de cartographie destiné à appréhender ce phénomène dans notre vécu urbain.
Nous vous invitons donc à répondre à ces 3 questions, puis si vous le désirez, à nous conter votre rapport à ces angoisses dans la ville (par mail ou en venant directement nous rencontrer). Pour ce faire, des ateliers ont lieu tous les samedis de 14h à 19h, au centre ressource.
Quelle est l'influence du paysage sur votre état d'esprit?
Quel espace (place, rue, bâtiment...) de la ville vous semble le plus angoissant ?
Que serait une ville sans ces lieux ?
Selon-vous, existe-t-il, en ville, des espaces où exprimer ses angoisses ? Lesquels ?
JPPINAUD
Làs ! Il m'en manquait un bout! Et lequel!
Mirez l'édicule sommital qui doit bien ajouter 1,5 à 2m au bouzin !
Heureusement que les belles maquettes du Bureau de Vente des apparts éviteront à D@niel un saut à l'élastique depuis la cathédrale.
Il vaut mieux s'adresser aux maquettistes du promoteur qu'à ses saints...
Adoncques c'est bien plus haut (1) que le printemps (3) et que la + haute ligne visible (2)...
Mais alors quid du permis de construire et du Tribunal Administratif ? Y-a-t'y ? Y-a-t'y-pas?
Bonjour, Je suis journaliste sur le nouveau site de débats Newsring.fr, créé par Frédéric Taddeï. Nous venons de lancer le débat : "Faut-il réunifier la Normandie ?" Venez participer, le faire avancer et partager vos arguments. Le débat est ouvert à tous. http://www.newsring.fr/local/156-faut-il-reunifier-la-normandie Merci, bonne journée, bon débat.
Jérémie Maire
La deuxième réunion du collectif de soutien pour le projet d’autopartage aura lieu le Jeudi 29 Septembre à l’ADRESS (Agence pour le Développement Régional de l'Economie Sociale et Solidaire), située 6 quai du Havre à Rouen, à partir de 18h.
A l’occasion de cette deuxième réunion, nous aborderons les différents points d’avancements du projet réalisés lors de ces derniers mois.Nous échangerons également sur la forme juridique que peut prendre le service d’autopartage (association, coopérative, entreprise…).
Nous vous proposerons également d’expérimenter un système autopartage dans la sphère privée. Ce sera l’occasion de pratiquer et développer l’autopartage à Rouen et de bénéficier d’un retour d’expérience opérationnel.
Nous aborderons enfin tous les points qui vous semblent importants.
A la suite de cette réunion, nous continuerons les discussions autour d’un buffet apéritif.
Nous réaliserons un compte-rendu des éléments retenus lors des échanges et il sera ensuite envoyé aux participants.
Rendez-vous Jeudi 29 Septembre 2011 à partir de 18H dans les locaux de l’ADRESS, 6 quai du Havre, Rouen (au 3eme étage)
Pour nous contacter :
Mail : mmarechal@urbeco‐mobilite.fr
Tél : 02 35 65 78 56 ou 06 78 59 27 07
Suivez l’actualité du projet sur notre blog : http://rouenautopartage.blogspot.com/
Élément fondamental du rayonnement d'une université, le site internet de l'université de Rouen fait peau neuve > http://www.univ-rouen.fr. Une bonne nouvelle, le précédent datait d'un temps que les moins de 20 ans ne connaitront jamais. Rien à dire, c'est un savant système qui pilote la machine, réalisé par une société de Nantes et une autre de Paris (arhg !).
La société nantaise semble spécialisée dans les sites d'université, admettons — même si le parcours du site ne permet pas d'y desceller l'impérieux besoin d'une spécialisation lointaine — mais la parisienne ? surtout qu'elle intervient sur le graphisme… Bref, une fois plus, on peut regretter qu'un budget de communication locale ou régionale s'évade dans d'autres villes et régions... Les entreprises locales et régionales ne sont-elles pas un élément fondamental du rayonnement d'une ville ? Beaucoup de donneurs d'ordre public ou para public semblent l'oublier, notamment dans le domaine de la communication ; une rapide observation permettant de voir que la plupart des budgets des structures culturelles (par exemple) est attribuée à des sociétés extérieures à la région. Et pourtant, la ressource existe... On pourrait refaire le début de l'histoire en disant : le rayonnement de l'université de Rouen repose sur sa capacité exceptionnelle à former des étudiants qui iront travailler dans d'autres régions, car les entreprises du coin n'assurent pas, car elles n'ont pas les budgets pour embaucher. Je vous laisse écrire vous même l'histoire quand on parle d'un théâtre…Article de France soir de Michel Manfredi
Ça fait mal...
Au fait, il coûte combien chaque année ce pont en entretien, cela reste un chiffre mystère...
Un sujet qui fâche déjà évoqué ici. Et pourtant on évoque peu ;-)
http://rouen.blogs.com/dazibao/2009/03/mon-coups-de-gueule-contre-le-6e-pont.html
http://rouen.blogs.com/dazibao/2009/09/le-pont-flaubert-ne-se-lève-pas-pour-le-belem.html
Enfin, débat... Une pétition en ligne pour demander à la Ville de Rouen de supprimer le stationnement payant. C'est beau quand la démocratie participative échappe à tout !
Roland Castro, architecte urbaniste en charge de la réflexion autour du concept du Grand Paris, sera à Rouen le 18 novembre à 18 heures, invité de l'université populaire à la faculté de droit avenue Pasteur. Personnage riche, il viendra sur les terres rouennaises prêcher l'idée du Grand Paris. Les questions seront libres !
Dans le cadre du festival Normandie Impressionniste, l'association Fictions invite Philippe Delerm à l'université de Rouen.
Philippe Delerm prononcera une conférence sur "l'écriture et l'impressionnisme du regard".
Rendez-vous le 30 septembre 2010 à 18h à l'amphithéâtre Axelrad, Faculté des Lettres, Campus de Mont-Saint-Aignan.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
plus d'informations: www.fictions.asso.fr
Voilà que le Rouen médiatique s'affole sur le cas de notre orque local et orange : Camille (la sculpture monumentale d'Arne Quinze sur le pont Boieldieu). Le club milite pour le maintien de la bête sur son pont et non son démontage à la fin du mois d'août... Et vous, vous en pensez quoi ?
Communiqué du club :
Le club de la presse de Haute-Normandie lance une pétition en faveur du maintien de Camille sur le pont Boieldieu…. Un an, cinq ans ou plus si affinités ?
Pourquoi ?
• Parce que l'œuvre d'Arne Quinze est d'abord un formidable vecteur de communication pour les gens de médias que nous sommes.
• Parce qu'elle est porteuse d'image et que nous sommes des femmes et des hommes d'images.
• Parce qu'à l'instar des Machines de Nantes, elle propulse Rouen, ville d'art et d'histoire, dans la modernité.
• Parce qu'elle piétonnise un pont entre deux rives qui continuent de s'ignorer poliment.
• Parce qu'elle est inutile, donc essentielle.
• Parce qu'elle fait parler les bavards et que nous aimons par dessus tout les bavards, à condition qu'ils ne s'expriment pas pour ne rien dire.
• Parce que Camille est aussi peu consensuelle que le furent en leur temps les Nymphéas de Claude Monet et la Tour de Gustave Eiffel, elle mérite de durer plus de deux mois.
"Mon père jetait des pavés contre l'immobilisme et il avait raison, aujourd'hui je jette des idées dans les esprits assoupis" Arne Quinze.
Pour sauver Camille, merci de signer et de faire circuler cette pétition sur
http://www.clubpresse-hn.com/camille/
Le bureau
Club de la Presse de Haute-Normandie, 7 rue d'Harcourt. 76000 Rouen. Tél/fax : 02 32 83 31 38
Débat à l’Assemblée Nationale sur la restitution des têtes maories à la Nouvelle-Zélande
Reprise du communiqué de presse de la sénatrice Catherine Morin Desailly
Au cours du débat de ce jeudi 29 avril 2010, sur la proposition de
loi visant à autoriser la restitution des têtes maories, les députés,
tout groupes politiques confondus, ont confirmé la position des
sénateurs et annoncé qu’ils voteraient le texte. Si le scrutin public de
mardi prochain confirme bien le sens du débat et les positions
avancées, c’est donc vers un vote conforme que l’on s’achemine. Les
parlementaires pourraient ainsi ouvrir la voie de la restitution à la
Nouvelle-Zélande des têtes maories se trouvant dans les collections
publiques.
Après plusieurs années de procédures, Catherine
Morin-Desailly se félicite de cette perspective qui marque
l’aboutissement de son combat.
Depuis la décision de la Ville de
Rouen, en 2008, de restituer à la Nouvelle-Zélande une tête maorie
détenue dans les collections de son Muséum d’histoire naturelle, puis
l’annulation de cette décision par le juge administratif, Catherine
Morin-Desailly s’est engagée pour faire reconnaître les têtes maories
comme un élément du corps humain et non comme objets de collection.
La
question du statut juridique de ces têtes maories a donc fait l’objet
de controverses depuis plusieurs années déjà mais, au-delà des
considérations juridiques, cette démarche repose sur une réflexion
éthique formulée par Catherine Morin-Desailly lors de son intervention
au Sénat: « La culture ne peut se passer de la transparence, de la
vérité et doit répondre à une éthique irréprochable. On ne peut, sous
son couvert, porter atteinte au droit des peuples et la France, pays des
droits des l’homme, se doit d’être exemplaire. ».
Ce sont
désormais l’ensemble des têtes maories détenues par la France, une
quinzaine environ, qui vont pouvoir être restituées à la
Nouvelle-Zélande afin d’être inhumées dans le respect des traditions de
ce peuple autochtone. La France rejoint ainsi les nombreux pays qui ont
déjà répondu de manière positive aux demandes de restitution
néozélandaises.
Les Centristes se réjouissent que cette
proposition de loi puisse être adoptée. Inscrite au Sénat par Catherine
Morin-Desailly, le texte a en effet été relayé à l’Assemblée Nationale
par Colette Le Moal. Selon eux, la France, pays des droits de l’Homme,
se doit de porter un regard éthique et responsable sur les collections
de ses musées, et poursuivre la réflexion et le travail de fond engagés
afin de régler dans un cadre strict et selon des critères précis la
question de la restitution des restes humains.
Jeudi 29 avril 2010 à 19h00
Sur le campus de Rouen Business School. Amphi Vaudour – Bâtiment C.
Dernier cycle de conférences pour l'université populaire : 22, 29 avril, 6 et 20 mai
A LA DECOUVERTE DE LA NORMANDIE
Ils sont décidément pertinents les géographes de Normandie 2010... Ils viennent de poster un compte-rendu de leur réunion Café géo du 25 novembre qui évoquait : "La Haute-Normandie a-t-elle encore un avenir ?".
À lire sur leur site : http://www.normandie2010.org/?p=657
Reçu du collectif :
Un collectif de défense du cinéma Le Melville s'est mis en place autour de l'association du 2e souffle et de cinéphiles inquiets devant les choix de la municipalité et des collectivités locales.
En effet, l'acquisition par la ville des Gaumont République entraine la suppression des subventions versées au Melville. Les travaux que nécessitent les Gaumont vont ils trouver preneurs? C'est en janvier que sera connue la liste des candidats à la reprise des Gaumont.
L'agrément Art et Essais sera t-il au rendez vous? Il ne peut y avoir de salles agréées à moins de 500m. l'une de l'autre.
Est-il normal pour une collectivité de couler un cinéma qui a fait ses preuves depuis 20 ans?
Sur le blog http://sauvonslemelville.over-blog.com/ vous pouvez prendre le parti du Melville et copier la lettre que vous enverrez ensuite aux élus.
" Les habitants de Rouen savent-ils que les jolies ruelles pavées de la vieille ville cachent un grave problème pour l’environnement et… leur pouvoir d’achat? [...] Notre enquête dévoile la gravité de la situation dans les plus grandes villes. Des pertes colossales sont enregistrées partout, sans distinction de couleur politique du maire ou du mode de gestion, en régie ou déléguée au privé.
Ce palmarès édifiant est réalisé pour la première fois à la lumière des rapports réalisés par les collectivités locales, que le JDD a rassemblés. [...] A Rouen, on reconnaît aussi les dégâts. Plus de 3 litres sur 10 se perdent en cours de route. Les efforts d’investissement de la régie ont été portés de 6 millions d’euros par an à 10 millions. "Ce n’est pas un problème d’exploitation mais de l’état du sous-sol", plaide Alain Renaud, directeur du pôle Eau et Assainissement. [...] Une chose est sûre, les communes méconnaissent souvent leurs réseaux. La moitié des canalisations ont plus de quarante ans et l’on ignore pour beaucoup leur emplacement précis, la date de pose et le matériau de construction…"La suite ici: http://www.lejdd.fr/Ecologie/Actualite/Le-scandale-de-la-distribution-de-l-eau-148649/
Le pont Flaubert devait lever ses deux tabliers ce midi pour laisser passer le "Belem", le voilier français. En retard sur le planning prévu, le trois-mâts n'a pu utiliser la fenêtre réservée par la Direction des routes Nord Ouest (de 11 h 14 h 30) pendant laquelle la circulation devait être interrompue.
Le "Belem" devrait arriver à Rouen seulement dans l'après-midi de jeudi vers 16 h 30. Une chose est sûre, il ne passera pas le pont aujourd'hui. Peut-être demain. Si cela devait être le cas, ce serait la première fois que les tabliers du pont s'élèveraient (hors entretien) depuis le rassemblement nautique de l'Armada, en juillet 2008.
Source: Paris-Normandie.fr
NDLR: la prochaine fois je me renseignerais avant au lieu d'attendre 3h comme un con... ;(
"Un an après sa mise en service, le nouveau pont mobile de Rouen, le plus grand d'Europe, ne s'est toujours pas levé pour laisser passer des paquebots vers la cité normande. Les armateurs craignent de voir leurs navires bloqués en amont par une grève ou une panne du mécanisme.
Ce pont de 155 millions d'euros a été conçu pour faciliter la circulation dans une agglomération asphyxiée par l'automobile tout en permettant le passage des grands navires remontant la Seine jusqu'au coeur de la ville.
Au vu du trafic existant, les services de l'Etat estimaient qu'il faudrait lever ses tabliers "trente à quarante fois par an". Mais contrairement à leurs prévisions aucun navire n'a demandé à le franchir depuis sa mise en service en septembre 2008 et le mécanisme n'a jamais eu à servir.
Premières concernées, les compagnies de croisière ne veulent pas prendre le risque de voir leurs paquebots enfermés dans un cul de sac. "Elles craignent que leurs navires ne soient piégés par une panne technique du système, une grève du personnel du pont ou une manifestation sociale", explique Jacques Thyebaut directeur des croisières chez l'agent maritime Humann et Taconet.
Source: l'express.fr
Son confrère Didier Marquer, chez Sea Invest, partage cet avis en soulignant que les paquebots enchaînent avec précision leurs escales et ne souffrent pas du moindre retard. "Ils doivent se tenir à des horaires qui sont dignes de la SNCF de la grande époque", assure-t-il.La question est d'autant plus sensible à Rouen que les navires doivent tenir compte des marées pour programmer leurs mouvements. "S'ils ratent la marée, ils doivent attendre la suivante, et cela démolit tout le programme de la croisière", ajoute Jacques Thyebaut.
Tous les agents soulignent aussi que les armateurs, les capitaines et les pilotes sont "très réticents" à faire passer leurs grands navires de luxe entre deux piles d'un pont distantes d'à peine 120 mètres. "A la différence des navires de marchandises, les paquebots ne peuvent se permettre la moindre écorchure sur la coque", souligne Didier Marquer.
Martin Butruille, directeur commercial du Grand port maritime de Rouen, voit aussi dans ce refus de passer le pont un effet du durcissement des mesures de sécurité depuis les attentats du 11 septembre. "Aujourd'hui les armateurs ne veulent plus s'installer derrière des ouvrages d'art, ponts ou écluses, que ce soit en Europe ou en Amérique", assure-t-il.
Une levée à la mi-août...
Le port avait anticipé le problème en ouvrant en 2007 un terminal croisière en aval du futur pont pour compléter celui situé en amont, proche du centre ville, qui accueillait jusqu'alors une trentaine de paquebots par an. "Nous continuons de proposer des escales en amont, mais cette possibilité n'a pas encore été utilisée", reconnaît Martin Butruille.
Les détracteurs du pont mobile, option plus coûteuse qu'un pont fixe ou un tunnel, soulignent que l'ouvrage se lèvera surtout pour laisser le passage aux grands voiliers de l'Armada, un événement qui se produit "seulement tous les cinq ans". En revanche, ses défenseurs voient dans cet ouvrage élégant "un monument emblématique" au même titre que la célèbre cathédrale de la ville.
Tous pourront toutefois voir le pont se lever à la mi-août à 55 mètres au-dessus des eaux de la Seine, non pour laisser passer un bateau mais dans le cadre d'un arrêt technique destiné à s'assurer du bon fonctionnement de son complexe mécanisme de câbles, crémaillères et contrepoids."
Source: l'express.fr
Et, pour une fois, le débat ne vient pas d'un parti x ou y... Ce sont des géographes de Rouen, Le Havre et Caen qui ont lancé ce projet de site collaboratif : http://www.normandie2010.org
Voilà comment il est présenté :
Pourquoi proposer des contributions à Normandie 2010 ? Considérant que l’avenir régional n’appartient en propre à personne mais aussi que la qualité du débat public dépend de l’engagement du plus grand nombre, Normandie 2010 invite chacun à participer de façon spontanée. Le comité de rédaction de Normandie 2010 accueillera avec intérêt, dans un esprit d’ouverture et de pluralisme, toute proposition de contribution originale au débat public sur les enjeux régionaux.
Le débat est toujours vif sur ces sujets. Les militants de cantine bio et en régie se bougent sur le net avec un site riche en infos et un sondage :
http://cantines-rouen.blog4ever.com/blog/article-293628.html
Ce site doit être mis en perspective du débat municipal et de la décision annoncée avant l'été pour le renouvellement de la restauration scolaire.
On y parle aussi d'Amap, sans en donner malheureusement la liste rouennaise (c'est quoi un Amap ? la possibilité d'acheter son panier de légumes et fruits de saison pas cher, directement au producteur).